mort en facePas un instant de répit !

Agent chevronné du FBI, Smoky Barrett peine à croire ce que lui révèle le jeune Sarah : l’adolescente affirme que, depuis dix ans, un inconnu sort de l’ombre régulièrement pour torturer et tuer sous ses yeux les gens qu’elle aime. Sans aucune explication, il a décidé de ruiner méthodiquement sa vie et de la pousser vers la folie.

Si tous les meurtres précédents étaient maquillés en suicide, les trois derniers révèlent enfin l’existence du bourreau de la jeune fille.

Le monstre aurait-il enfin commis une erreur ?

Ou bien a-t-il réservé à Smoky un rôle de choix pour achever son terrifiant « chef-d’œuvre » de cruauté ?

Livre 1 : Au point d’eau (là où viennent se désaltérer de sombres créatures)

Livre 2 : Les dévoreurs d’enfants

« …je sais ce que c’est de perdre tous ceux qu’on aime, je le sais depuis le jour de mes six ans…j’avais six ans quand il a commencé en assassinant mon père et ma mère…l’Etranger, celui qui a tué tous ceux que j’aimais, le …l’ARTISTE… »

Une équipe de choc, une profileuse tentant de renaitre d’un deuil douloureux, ses compagnons sont tous empêtrés dans des histoires personnelles tragiques, mais haut les cœurs, la justice doit triompher.

Vu comme ça, on se dit qu’on est tombé dans une série made in USA, accumulant les clichés.

Seulement voilà, arrive l’Etranger, celui par qui le malheur arrive, et pas n’importe quel malheur, le malheur orchestré d’une vie, celle de Sarah, petite fille de six ans, qui durant dix ans devra assister au supplice des gens qu’elle aime.

L’Etranger la surnomme « Petite Douleur », elle est son œuvre d’art, sa vengeance ultime, sa création.

Je suis fermement convaincu que l’Etranger trouve sa place dans le palmarès des méchants, une place sur le podium au côté d’Hannibal Lecter.

L’écriture est classique, un style qui correspond au genre, mais quel rythme, indécrochable, Cody Mc Fadyen nous entraine dans une course poursuite haletante, rythmée par la lecture du journal de Sarah, de son calvaire, elle qui quand nous la rencontrons, jeune fille de seize ans, ne pense qu’à mettre fin à ses jours.

C’est le deuxième roman de Cody Mc Fadyen après « SHADOWMAN », que je n’ai pas encore lu, mais sur lequel je vais me précipiter, car s’il est à la hauteur de « LA MORT EN FACE », l’auteur rentre dans la cour des grands du thriller.

« …cela n’avait rien de rituel, je ne cherchais que leur souffrance, je leur ai taillé une mort sur mesure afin qu’ils souffrent le plus possible, leur douleur physique comptait, mais c’était surtout leur douleur morale qui m’intéressait, grâces soient rendues au Seigneur… »

Une super pression,adrénaline comprise…