Le corps de Rebecca, dix ans, est retrouvé dans une rivière. L’inspecteur David Pitman, chargé de l’enquête, attribue rapidement d’autres victimes à son meurtrier, qui agit toujours selon le même mode opératoire : des fillettes enlevées près de chez elles sont retrouvées mortes dans les jours qui suivent, près ou dans un cours d’eau, agressées sexuellement puis étranglées. Aucun indice exploitable n’est retrouvé, seule une carte de visite est laissée dans le corps de la victime, et porte le nom du meurtrier : Oncle Tom.
Alors que la chasse à l’homme commence, la mère de Rebecca décide elle aussi de mener l’enquête afin de comprendre ce qu’est la paraphilie, troubles sexuels dont fait partie la pédophilie. Elle va bientôt se retrouver au cœur d’une machination qui dépasse l’entendement…
Cet ouvrage est un non-évènement, sans aucun doute un évènement d’édition, mais sûrement pas un évènement littéraire du genre que nous affectionnons.
Extrêmement bien documenté sur les paraphilies, les deux auteurs désertent la fluidité du récit, il y a comme un clivage, on sent l’écriture à deux, un qui s’occupe (très bien) de la doc, un autre qui s’occupe de l’intrigue (moins bien).
Une foultitude d’indices apparaît pour ne jamais être exploités, l’indice alphabétique… ben voilà, on n’en fait rien de convaincant, à part peut-être laisser imaginer aux lecteurs qu’entre la lettre A et la lettre S il y a eu une quantité de victimes, mais pourquoi?
Alors attention ! Il y a un bon suspense, on lit avec avidité, mais pour arriver à un final gore/violent digne d’une série B, d’autant qu’il y a déjà un bon paquet de page qu’on a trouvé la clef, et la 4ème de couv’ n’y est pas pour rien, « une machination… »…y a qu’une réponse dans l’intrigue.
En un mot « dispensable ».
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