Allez zou ! On oublie la 4e de couv. Et nous allons nous pencher sur la construction du récit. Un récit à trois tiroirs, un bonheur pour le lecteur.
Nous avons interrogé Fabio sur un premier point : pourquoi trois « épisodes », maintenant que j’ai terminé les « verticales » je dis BRAVO! il faut ce temps de respiration entre ces opus, d’ailleurs ce n’est pas pour rien qu’il n’existe pas de chapitres mais des mouvements, comme une symphonie, ce qui n’échappera pas aux mélomanes, une symphonie se construit comme à la verticale.
Tout dans ce texte est un mouvement construit, pensé, rien n’est laissé au hasard, Fabio est un magnifique conteur, un homme qui ne laisse rien au hasard, la preuve…vous trouverez des clefs dans les trois opus, avec l’accord de l’auteur je vous en livre deux.
La question récurrente de Marion : « pourquoi la verticale et « à » la verticale. Fabio lui a répondu « je ne vais pas tout te dire ».
Deuxième clé, toutes les verticales ne se ressemblent pas, quand on perd sa conscience, personne n’est près de vous renseigner sur votre avenir. Il est temps pour chacun de savoir que le mal nous habite, il suffit de le mettre au jour pour se délecter du dernier festin et enfin savoir que sous oripeaux sociaux il se cache un monstre que nous ne soupçonnons pas.
Dans ce roman il est question de trouver l’intériorité de l’être « humain »(pas sûr), nous ne sommes pas ce que nous paraissons, nous sommes des monstres prêts à participer au « dernier festin ».
Fabio est un auteur fulgurant, épique et magistral.
Retrouvez les chroniques de Fabio M. MITCHELLI :
Une forêt obscure
La compassion du Diable
Dolly’s Bible (avec Stéphane MARCHAND)
Transferts
Le cercle du chaos
A la verticale des Enfers
La verticale du fou
Et son interview pour l’émission Cross the line !
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