marqueEt si, le monde passait aux mains de dangereux prophètes ? Et si le destin se jouait sur un seul homme, et sur les croisades menées contre les déviances religieuses ?

J’ai lu avec beaucoup d’attention la chronique de Laurent  GREUSARD, mais j’ai un avis divergent, je ne peux pas reconnaitre Maurice G.DANTEC dans l’écrit de Fabio M.MITCHELLI, Dantec opte pour une version cyber-punk de l’humanité alors que Mitchelli offre une vision apocalyptique de notre monde. Il s’est imposé d’emblée une référence : John CARPENTER, le cinéaste de la fin du monde « NEW YORK 97 », « GHOSTS OF MARS » ou encore « ASSAUT » et « LE PRINCE DES TENEBRES », quand je dis cela c’est ma vision des choses, c’est cette sensation d’être encerclé par le mal comme dans les westerns classiques où les caravanes de pionniers étaient vouées à la mort.

J’avoue que les personnages m’ont moins intéressé que la situation. C’est avec une certaine délectation et une immense frayeur mêlée que j’ai vu l’ENFER débarquer dans notre monde.

Quand j’étais plus jeune et même après je lisais avec bonheur Mr Henri VERNES, le père de Bob MORANE et particulièrement de L’OMBRE JAUNE avec sa myriade de tueurs disséminés dans le monde pour asservir l’humanité à une cause illégitime. J’ai retrouvé des parcelles de cette émotion à la lecture du CAHOS.

Vous allez sans doute penser que je n’ai que des références à citer pour illustrer cette chronique, mais sachez que ces références font partie de ma culture essentielle, et que c’est un hommage que je rends à Fabio M.MITCHELLI.

Retrouvez les chroniques de Fabio M. MITCHELLI :

Une forêt obscure     
La compassion du Diable

Dolly’s Bible (avec Stéphane MARCHAND)
Transferts
La verticale du mal
A la verticale des Enfers
La verticale du fou

Et son interview pour l’émission Cross the line !