Cette année encore, la librairie-café-polar Un Petit Noir a accueilli Dora-Suarez et ses auteurs pour la remise du Prix Dora-Suarez 2017. Voici le petit reportage de cette journée inoubliable :

Un contretemps a légèrement modifié la liste des auteurs récompensés, mais l’émotion était au rendez-vous. Ainsi, nous avons eu le privilège de recevoir Mallock, parrain de l’évènement, qui a remis leur trophée à nos auteurs talentueux.

Prix Dora-Suarez 2017 : Janis Otsiemi pour Les voleurs de sexe (Jigal).
Prix Spécial : Cédric Cham pour Du barbelé sur le cœur (Fleur Sauvage).
Prix du Jury : Cloé Mehdi pour Rien ne se perd (Jigal).
Prix du Premier roman : Ludovic Bouquin (suite au désistement de Stéphane Jolibert) pour Olagarro (Pousse au crime).

Nominée pour recevoir le Prix d’Honneur pour l’ensemble de son œuvre, Barbara Abel n’a pu assister à la remise des prix. Actuellement en tournée en Europe de l’Est, elle a tout de même tenu à adresser ce message à l’attention des lecteurs et de l’association Dora-Suarez :

Cher Ludovic, Chère équipe de Dora-Suarez, chers tous,
Quelques mots d’abord pour m’excuser de mon absence. J’aurais sincèrement aimé être des vôtres aujourd’hui, partager avec vous ces instants festifs, trinquer en votre compagnie, profiter de votre présence. Je n’ai pas pu faire le déplacement ce week-end et je le regrette. Mais sachez que ce n’est que partie remise. Je serai à Lyon pour les Quai du Polar et nous fêterons cet événement comme il se doit, tous ensemble je l’espère. Je voulais également remercier Ludovic Francioli ainsi que le collectif Dora-Suarez pour cette passion qu’ils vouent à la littérature noire, cette littérature de genre qui gagne aujourd’hui ses lettres de noblesse mais qui garde malgré tout – et heureusement ! – son côté populaire et familial. C’est – entre autre – ce que j’aime dans le polar. Je suis en tout cas très honorée de recevoir ce prix. C’est toujours très agréable de recevoir une reconnaissance telle que celle-là ; un peu dingue aussi, se dire que parmi tous les auteurs de polar qui peuplent la francophonie, les immenses talents qui existent ici et là, c’est à moi qu’on a pensé. Merci simplement pour ça. J’espère m’en rendre digne à travers les nombreux romans que je compte encore écrire. Bon, je vous laisse, les discours ce n’est pas mon fort, et puis on aura l’occasion d’échanger de vive voix dans quelques jours et ce sera bien mieux ! A la vôtre !
Barbara Abel

Merci à tous pour cette journée, nous espérons vous revoir l’année prochaine pour le Prix Dora-Suarez 2018.