chronique Dora Suarez stavros_sophia mavroudisLa mort est un ennemi supérieur en nombre. André Ruellan

Athènes, à l’aube… Un morceau de la frise du Parthénon a disparu et le cadavre d’un archéologue gît au pied de l’Acropole. Le passé du commissaire Stavros Nikopolidis vient de ressurgir violemment !

En effet, quelques années auparavant, sa femme Elena – alors responsable des fouilles archéologiques – disparaissait mystérieusement au même endroit. Depuis, Stavros n’est plus que l’ombre de lui-même…

Mais aujourd’hui les signes sont là, Rodolphe, le probable meurtrier, son ennemi de toujours, est revenu.
Stavros, véritable électron libre, impulsif, joueur invétéré de “tavli” et buveur impénitent, n’a plus que la vengeance en tête !

Flanqué de ses plus fidèles collègues – Dora, ancienne des forces spéciales, Eugène le hacker et Nikos l’Albanais -, soutenu par son amie Matoula, tenancière de bar au passé obscur, et malgré l’étrange inspecteur Livanos, Stavros va enfin faire sortir de l’ombre ceux qui depuis tant d’années pourrissent sa ville ! Mais la vie révèle parfois bien des surprises…

 

Le tavli est une variante du backgammon qui consiste en une variété de jeux dont les trois principaux sont appelés “portes, plako et fevga”.
L’origine de ce jeu remonte à l’antiquité.

 

Tout d’abord, quand on referme ce livre, le geste est de regarder la couverture encore une fois, le jeu de tavli mais pas seulement. Le bandeau rouge en bas de page indiquant “Les enquêtes à Athènes du commissaire Stavros Nikopolidis”.

“Les” enquêtes… il y en aura donc des suivantes qui comme celle ci nous plongera dans un plaisir de découverte, de lecture et nous permettra d’accrocher à nos impatiences un nouveau “héros”: STAVROS.

Il a été créé pour qu’on ne le perde pas, créé pour susciter en nous l’attachement, il est un proche car Sophia Mavroudis installe son histoire comme s’il était évident que nous connaissions ce passé, elle nous en donne les grandes lignes, les détails et les revers de situation suivront, mais nous l’avons côtoyé cet homme ruiné psychiquement, trahi et entraînant avec lui une équipe de bric et de broc mais fidèle, nous avons déjà lu et relu les conflits de génération au sein d’une hiérarchie policière et pourtant l’écriture de ce roman fait que tout nous apparaît neuf, avec ce même plaisir de la découverte.

J’attends le suivant avec impatience.

 

Ludovic Francioli