Le microcebus est le plus petit primate au monde, un lémurien de deux fois la taille d’une souris qui possède le plus énorme potentiel de recherche pour l’homme, autant d’un point de vue médical que sociale, les recherches effectuées vont de la génétique à la neurologie, il serait sans doute l’animal le plus à même de répondre aux attentes des chercheurs concernant la compréhension et le traitement de certaines maladies de l’homme. Revue Scientifique
Le système informatique d’une firme bordelaise est piraté ; un chef d’entreprise se suicide après la
révélation de ses perversions; une mystérieuse liste, émanant du hacker Microcebus, dénonce les agissements de criminels jusque-là indétectables…
Une poursuite sans merci s’engage, entre deux commissaires de police rivaux cornaqués par les services secrets, la détective privée Émeline et sa compagne Muriel, des hackers russes et leurs complices. Ils devront affronter des périls bien réels pour découvrir les liens qui les unissent à leur insu.
Posons le décor : un chroniqueur chez qui le mot “informatique” déclenche des réactions cutanées ou sensorielles, un chroniqueur qui ne pige pas un mot de tout ce langage en “ware”, un chroniqueur à qui on propose un livre dont la trame du récit est basée sur des données d’un logiciel, écrit par un informaticien et publié chez un éditeur lui-même informaticien. J’avais envie de me sauver et de me mettre aux abonnés absents. Mais j’ai beaucoup d’affection pour l’auteur et la préface de Philippe Setbon m’a un tantinet rassuré.
Je me suis donc lancé dans l’aventure, avec quelques difficultés, je dois l’admettre. Mais d’une manière très subjective je me suis trouvé un exutoire pas si éloigné de Microcebus, il s’agit de la série “Person of interest” et j’ai laissé ma lecture vagabonder car si j’avais pu me passionner pour cette série et me débarrasser de mes à-priori, pourquoi pas avec Microcebus ?
Ce sont les personnages qui ont de l’importance car franchement l’enjeu m’a un peu échappé dans sa maitrise. Émeline et Muriel sont à elles deux les nouvelles aventurières (comme chanté par Indochine), les dignes icônes du roman d’aventure incarné par Bob Morane en son temps. A elle deux elles forment un tandem particulièrement touchant, j’espère les retrouver dans un prochain roman. Si, comme moi, vous êtes allergique aux nouvelles technologies, faites l’effort de poursuivre car quelques moments de bravoure vous attendent.
Ludovic Francioli
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