
Au Gabon, le danger est omniprésent. Des meurtres atroces ont été commis… Andreas ne se fie pas aux autorités locales corrompues jusqu’à la moelle.
Lorsque Camille, lieutenant de police à Paris, reçoit son appel de détresse, elle n’hésite pas à se mettre en danger pour le rejoindre. La jeune femme va se retrouver au coeur d’un trafic d’ivoire international qui ne laisse aucune chance aux éléphants et leurs défenseurs.
A qui profite réellement ce commerce ? Qui en tire les ficelles ? A qui peut-on réellement se fier ?
Guillaume Ramezi met en lumière un commerce illégal et pourtant toujours d’actualité dans un polar à la fois angoissant et touchant.
Si nous faisions un jeu de rôle ?
Qui de nous n’a jamais imaginé gagner un maximum d’argent en trahissant sa fonction au sein de la société ?
Qui de nous n’a jamais imaginé découvrir un jour que grâce à cette fonction tout pouvait être « oublié » ?
Qui de nous pourrait-être un vrai salaud mais un « tout petit salaud » dans ce monde qui l’entoure ?
Participer en temps que membre actif, cadre, au sein d’une ONG, c’est baigner dans un flou administratif à la fois insurmontable et particulièrement protecteur pour quelqu’un qui souhaite en faire un business en marge, la communication est rarement très bonne avec les instances sensées régir ces institutions sur le terrain.
Sur le terrain : la brousse, les zones protégées pour les animaux et notamment les éléphants, gardées par des rangers, des autochtones qui gagnent leur vie au péril de la leur face à des braconniers ultra-armés que peut-être ils rejoindront un jour, tout se fait et se défait au rythme de l’offre et de la demande.
Les animaux ont le droit de vivre et les hommes aussi. C’est pourquoi la Chine principale organisatrice du braconnage des éléphants et du trafic d’ivoire peut permettre de lancer à la tête des dirigeants du Gabon » si tu t’occupais de ton pays nous ne pourrions pas l’anéantir »
Ce roman est un manifeste mais aussi un drame humain, avec ses personnages, particulièrement les « seconds rôles », attachants au possible et porteur d’un espoir qu’on voudrait salvateur.
Mais aux dernières nouvelles du Gabon, on n’est pas sorti des ronces.
Bien que la nature se défende, au mépris du naturel et du cycle…des éléphants naissent sans cornes, donc sans ivoire, de quoi mettre fin au traffic sans pour autant assurer la survie de l’espèce face à ses prédateurs.
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