Va manger tes morts par Martin


Elle s’appelle Romane, elle est Gitane. Dans cette brasserie parisienne, elle vient de flinguer un sale type d’une balle en pleine tête. Lui, c’est Rio, il venait juste de prendre sa défense face aux gifles de ce mec. C’est là qu’elle l’a pris en otage, enfin presque… Et que tout a commencé ! Il est enquêteur pour les assurances. Elle, elle se débrouille comme elle peut… Et plutôt bien. Mais quand le temps vire à l’orage, ils décident ensemble de décamper au plus vite… Elle est jeune, belle, insouciante. Elle a la rage de vivre, là, tout de suite… Lui, pour la première fois de sa vie, il n’a plus qu’une envie, exister et la suivre…

Le polar que je mourrais d’envie de lire depuis très longtemps, comme le dit le bandeau de couverture c’est une immense bouffée d’oxygène, simplement parce que c’est un polar qui est écrit avec le coeur et c’est à ça qu’il se remarque et s’apprécie.
Une folle histoire d’amour à travers la violence, le sang et la souffrance mais toujours le sourire lumineux de Romane en avant, son discours tout d’abord incompréhensible qui devient au fil des pages un compagnon dont on ne discerne pas obligatoirement toutes les subtilités mais prend une résonnance musicale indispensable à ce récit.
C’est parfois cruel et parfois drôle.
VA CRIAVE TES MOULOS !

Et oui, on ne peut rien contre le coeur qui bat pour continuer à exister et sans doute se construire une vie différente…avec un tikno par exemple.

Pascal Martin est né en 1952 dans la banlieue sud de Paris. Après une formation en œnologie, il devient journaliste, fonde sa boîte de production et parcourt le monde comme grand reporter. Ses reportages, très remarqués, sont alors diffusés sur toutes les chaînes de TV.n 1984, il réalise un court métrage de fiction, « L’intruse » diffusé par Antenne 2 qui, dès 1986, lui demande l’exclusivité de ses enquêtes pour ses magazines d’actualité : « Le Magazine », « Edition spéciale », « Place publique ». En 1989, il se spécialise dans l’investigation pour une collaboration exclusive de dix ans avec « Envoyé Spécial ». Ses reportages font référence et lui valent de nombreuses récompenses comme le Grand prix des télévisions francophones pour son film sur la révolution roumaine et, en 1992, et le Sept d’or du meilleur reportage pour son enquête sur le Front National : « Front National, la nébuleuse ».En 1995 il crée les « Pisteurs », des personnages de fiction qui reposent sur son expérience de journaliste d’investigation, pour une série de films diffusés sur France 2. Après avoir enseigné quelques années au Centre de formation des journalistes, il développe avec Jacques Cotta une série de documentaires « Dans le secret de… » qui compte aujourd’hui plus de 40 numéros. Il réalise à cette occasion Dans le secret de la prison de Fleury-Mérogis et Dans le secret de la spéculation financière. C’est sur la base de ces deux enquêtes qu’il crée le personnage de Victor Cobus, jeune trader cousu d’or qui se retrouve du jour au lendemain dans l’enfer d’une prison. Pascal Martin s’est toujours inspiré de ses enquêtes journalistiques pour nourrir ses personnages de fiction en les inscrivant dans une dimension sociale et environnementale.(Sources : JigalPresses de la Cité)
Pascal MARTIN - (Credit photo - © Pascal Martin © Stephane Olivier) RIP Monsieur