
Deauville, ses belles demeures, sa plage aux parasols multicolores, tel un fragment de paradis.
Et soudain, sur le sable blond d’un matin calme, un cadavre atrocement mutilé.
Règlement de compte, trafic humain ?
Fraîchement promue capitaine et mutée sur la côte normande, Hadija Mounier va devoir prendre en charge cette affaire sensible.
Secondée par un jeune OPJ au tempérament atypique, elle va être confrontée aux profiteurs sans scrupules mais également aux bonnes âmes locales. Une plongée éprouvante au sein de la noirceur humaine qui fera remonter à la surface des épisodes enfouis de son propre passé..
J’ai apprécié ce roman en deux blocs, la première moitié stupéfiante d’une vérité qui nous blesse par sa violence descriptive de ce monde de misère aux mains de mafias et d’organisations terroristes qui agissent sous le couvert d’une « organisation humanitaire » sans réels contrôles, comme sas bourré de trous laissant apparaître le crime par désespoir de plans économiques, de budgets et surtout de projets viables.
C’est une vision dans cette partie de l’ouvrage qui effraie, même si nous sommes des spectateurs lointains à travers les médias, cette première partie est un témoignage.
La deuxième partie, ou second bloc nous entraine dans le roman policier, avec malheureusement ses tics : prêter au personnage féminin des affres affectifs (ce qui ne m’a pas du tout interessé) à travers une relation tumultueuse avec un de ses collaborateurs.
Ce sont des disgressions qui ont fait baisser mon attention, et de ce qui présageait un livre engagé, un livre témoignage devient un scénario de téléfilm.
Jean-Michel j’ai vraiment été capté par la moitié de ton livre, ce qui justifie ta nomination au Prix Dora-Suarez 2022, mais je n’ai pas adhéré à la seconde partie. Peut-être parce que c’est le seul que j’ai lu de ta trilogie.
Mon illustration musicale réside dans le titre « raison de se battre ».
6 mai 2022 at 17 h 40 min
Bonjour, Merci pour cette chronique. Le côté « romance » et les états d’âme qui vont avec, peuvent ne pas plaire. Je le comprends parfaitement. Il est vrai que l’histoire entre Hadija et Alan a plus de sens en lisant l’intégralité de la trilogie, puisqu’elle trouve sa finalité dans le troisième tome, l’argent du diable. C’est sans doute mon côté fleur bleue qui fait que j’aime intégrer des histoires sentimentales dans mes romans, même les plus noirs. Merci encore pour ton avis. Être nominé au prix Dora-Suarez a été une belle surprise et est une grande fierté. Jamais je n’aurais imaginé y participer un jour. Merci encore.
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