
Lydia de retour au village est accueillie par le maire, son oncle Bartolomé, qui s’est porté garant suite à la condamnation dont elle a fait l’objet. Zia, sa tante, soigne et propose ici des remèdes pour conjurer le mauvais sort… Andréa, un gamin mazzéru, s’endort, rêve qu’il part à la chasse et qu’au matin il ramène une bête dont la tête est celle de quelqu’un du village qui mourra dans l’année… Depuis que Lydia est de retour, quelques corps de touristes ont été retrouvés éviscérés et suspendus dans les arbres de la forêt proche. Só le merle impérial voit et entend tout mais pas la peine de lui demander quoi que ce soit, il ne parle qu’en songe ou à Lydia. Le juge du parquet de Marseille, nommé sur l’île pour la circonstance, va avoir du fil à retordre pour démêler l’écheveau…
Ce roman nous emmène dans un magnifique écheveau mêlant polar, ruralité, écologie, mythes et légendes.
En effet il y est question de meurtres sanglants et rituels, de la vie au quotidien dans un village de montagne corse, d’un jeune garçon qui reçoit des messages funestes en rêve, d’une jeune femme qui pourrait être porteuse du « don », de sangliers pareils aux hommes.
Tout cela savamment construit pour en faire un magistral récit de sang et d’amour, amour entre les humains, entre les humains et la nature, quelque chose de féerique car les légendes protègent celles et ceux qui y croient même si parfois l’homme vient à forcer le destin.
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