Le retour tant attendu des deux enquêteurs Wilkes et Bennett. Pour un crime ? Non ! Pour un mariage, celui de Bennett. Mais cet heureux événement dans leur belle Londres victorienne va virer au cauchemar lorsqu’un cadavre s’invite à la fête. Wilkes et Bennett ne sont pas sur l’affaire. Ils devront naviguer entre trahison, mystère et part d’ombre. Dans leur ombre.

Une enquête palpitante de Gaëlle Perrin-Guillet, qui clôture avec brio sa trilogie aux personnages attachants et dont l’écriture nous plonge avec fascination au coeur d’une époque qui marque un tournant majeur pour la police

Cette chronique aurait pu ne jamais voir le jour enfouie qu’elle était dans mes brouillons et je m’en excuse.

Un cadavre découvert sur le lieu même du mariage de Bennett cela veut dire fin de la noce et pour corser le tout l’affaire ne sera pas confiée à notre duo d’enquêteurs mais à l’infâme commissaire Burnett de la division S. Mais cela n’est pas du goût de Henry et Billy qui se lancent malgré tout dans l’élucidation d’une affaire bien plus complexe qu’il n’y parait.
Ce que nous propose l’auteure n’est pas seulement une plongée dans le crime mais bien dans l’exploration de cette fin du XIXe riche en progrès scientifiques et en pleine mutation de la réflexion sur la police, ses méthodes, ses résultats.
Si ce siècle et sa société victorienne n’aura pas été des plus tendres pour la population anglaise – Jack l’Eventreur, la prostitution, les tripots, les bandits à la petite semaine prêts à dégainer le surin, les pick-pockets, la misère – particulièrement en milieu d’urbanisation galopante telle Londres et ses mystères, l’auteure ne nous assène pas une dimension sanglante dans le récit, pas de complaisance.

C’est avec regret que l’on quitte notre duo, pour les laisser sans doute savourer une vie plus paisible. Et je ne doute pas que Gaëlle PERRIN-GUILLET ai encore quelques romans dans sa besace à nous faire partager.