N’hésitez pas à ouvrir les deux liens indiqués un peu plus haut, ce sont des témoignages audio-visuels des archives de la télévision française concernant l’Hostellerie des vieux plats.
Le prologue nous entraîne dans une vague d’émotions, j’ai su dès cet instant que je n’avais d’autre choix que me précipiter dans la lecture de ce roman étourdissant.
L’auteur nous cache toutes représentations de la narratrice, les deux personnages qui rodent autour d’elle ne sont pas ce qu’ils semblent être et il y a la famille Aubourg resplendissante et courageuse, parfois maltraitée par la vie mais toujours unie avec une détermination sans failles.
Ce récit tout autant historique que romancé nous est conté par l’auteur qui sait ce que chaque mot veut dire. Point de bavardages inutiles pour nous emmener à travers cette fresque artistique
(nous croisons Alexandre Dumas, Guy de Maupassant, Courbet et Monet …), culinaire, les revers dus à la guerre et à l’occupation allemande. Toujours dignes face à l’adversité. La vieille dame qui nous conte ses souvenirs en est la preuve vivante face à la mort qui s’approche.
Ce roman est d’une beauté rare, je crois que je ne pourrai jamais l’oublier et ainsi satisfaire le dernier voeux de La Vieille Dame.