Depuis la mort de ses parents et de sa petite soeur, sauvagement assassinés par des pillards, Enea McEwen n’a plus qu’une idée en tête, les retrouver pour se venger.
Avec ses soeurs jumelles, Aileen et Erin, elle forme une bande de femmes hors-la-loi qui traque sans relâche les meurtriers
.

Quel plaisir de retrouver Pierre PELOT avec ce roman sauvage et intense comme l’avait été « Est-ce ainsi que les hommes vivent », et bien sûr de retrouver en fil conducteur le personnage de DYLAN STARK héros d’une saga-western de dix romans.
A ce propos l’auteur écrivait en avant propos du premier volume « La couleur de Dieu » ce qui suit :

Quand je pense à l’Ouest, quand me viennent aux yeux des images de roches et d’arbres, quand me coule aux oreilles la chanson des cours d’eau, alors je vois un homme.
Cet homme-là, c’est l’Ouest.
Je ne décrirai pas. Je ne dirai pas non plus : « il était courageux, c’était un héros, etc », car j’ai en horreur ce terme idiot. Le courage, je crois, est une chose qui va et vient au hasard des situations : à certains moments il est là, à d’autres c’est la peur.
L’homme dont je parle eut peur, et il lui arriva également d’être courageux.
Je vais raconter la vie de cet homme parce que je la trouve belle, et grande.
Cet homme avait pour nom Dylan Stark.

A travers le récit du massacre de la famille Mc Ewen, de la traque sanglante des trois soeurs survivantes l’auteur nous délivre quelques bribes de ce que fut la vie de Stark jusqu’au point final du roman qui nous laisse groggy de douceur après autant de violence.
Mais c’est aussi une traversée du sud des Etats Unis qui tente de se reconstruire après une guerre de sécession qui à laissé le pays exsangue, en proie à des bandes de guérilléros pilleurs et meurtriers emmené par des illuminé(e)s tels Sangre de Cristo ou la sorcière Mother.

Impossible à lâcher, ce roman s’imprime en nous pour longtemps.