Une jeune femme au comportement aussi étrange que son accoutrement, une veuve passant ses soirées à se flageller, un ex-mercenaire reconverti dans la sécurité, un adepte du clonage humain amateur de chair fraîche… Autant de curieux personnages que va devoir rencontrer le commandant Tréboul, pour élucider le mystère de l’assassinat d’un industriel cocaïnomane. Accompagné de sa pétulante adjointe et de son second, plus pantouflard, le policier, venu de Paris, toujours vêtu de son inénarrable chemise à jabot, découvre enfin, dans cette deuxième enquête, le charme gorgé de mystères des monts du Forez.
Une intrigue astucieuse, des acteurs atypiques, des policiers qui ne le sont pas moins : Daniel Martinange réussit avec Les malfaisants un roman noir, haletant et original. L’humour de son trio d’enquêteurs ajoute une sacrée saveur à cette aventure aussi rustique que dépaysante

Nouvel instant de plaisir : ouvrir le nouveau roman de Daniel MARTINANGE et se plonger à nouveau après C’est moi qu’ils veulent dans l’univers parfaitement déjanté de l’auteur, peuplé de personnages atypiques plongés dans des situations rocambolesques.
C’est bien sûr un roman noir, un roman sous influence des caractéristiques du roman-feuilleton, savants fous, gourou sadique et polymorphe, aristocrate folle à lier au passé trouble et j’en passe pour en venir à un enquêteur au style vestimentaire désuet, aux méthodes particulières mais qui a durci le ton depuis notre dernière rencontre tout comme son assistante gentiment fofolle dans le précédent opus transformé en bombe sexuelle rageuse.
Le lecteur navigue à vue dans cette mer houleuse et dont les vagues sont imprévisibles.

On lit ce roman avec délectation et contrairement au roman-feuilleton dont je parlais plus haut où les pauses sont obligatoires c’est d’une traite que j’ai achevé cette lecture et c’est avec impatience que j’attends le suivant… si suivant il y a.