Le commandant Vauvert mène l’enquête en compagnie d’une profileuse albinos, Eva Svarta. Personnage excentrique et hors norme, Eva a un véritable sixième sens qui fait d’elle une redoutable traqueuse de l’ombre.
Ensemble, ils vont tenter de remonter la piste d’un tueur en série qu’ils croyaient mort et qui a pour habitude de vider entièrement ses victimes de leur sang. S’agit-il d’une réincarnation, d’un spectre, d’un homme, d’une femme, d’une créature d’un autre monde ?
Une jeune fille se réveille entièrement nue et entraver sur un matelas couvert de sang. Elle sait qu’elle va mourir, toute tentative de fuite semble inutile. La douleur n’est rien en comparaison de la peur panique qui s’est emparée d’elle.
C’est avec un bel enthousiasme que j’aborde cette chronique, parce que ce bouquin m’a plu, parce que ce bouquin confirme tout le bien que je pensais de Sire Cédric, personnage atypique du monde gothique, poète, novelliste, musicien et maintenant écrivain.
A travers une enquête convenue, des méchants très méchants, tout le début du roman m’a ramené à la folie cinématographique de Rob Zombie, « House of 1000 corpse », »Devil’s reject ».
Les principaux personnages sont très attachant, particulièrement Eva, rongée de l’intérieur par son histoire personnelle, son exception physique, sa violence. Surtout Sire Cédric ne l’épargne pas tout du long du roman, faut-il qu’il l’aime pour la faire souffrir autant et lui permettre de renouer avec toutes ces choses atroces qui la hantent et enfin ouvrir les yeux.
Que du bon dans ce thriller d’épouvante, ce thriller fantastique, ce thriller gore, comme vous voulez, chers lecteurs, pas un temps mort, une écriture à 200 à l’heure, une lecture en apnée.
Quand on convoque dans ses pages les divinités anciennes il faut assurer pour ne pas tomber dans le ridicule, sauvé, Sire Cédric reste crédible à tout instant, il se permet de nous inviter à le suivre, parce que s’il n’y a pas une suite à ce bouquin, moi, je mange mon chien.
« Tu vas devoir verser des larmes. Tu vas devoir supplier. C’est ainsi que le rituel doit se dérouler. C’est la douleur qui les attire. La douleur et les larmes. »
Retrouvez la chronique de Sire Cédric : Le premier sang.
Et son interview par Dora-Suarez !
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