Pour interpréter un rôle, il faut se libérer de son ego, n’avoir aucun contrôle, accepter l’inconnu. Joaquin Phoenix
Quatre heures. La police n’a que quatre heures pour démêler ce qui ne semblait être au départ qu’un simple drame familial : un couple, Juliette et François, retrouvé carbonisé, leur fils , Julien, gisant au sol.
Deux salles d’interrogatoires, deux témoins de la tragédie : la mère de François et une flic déjà présente sur les lieux. Deux versions, deux visions différentes.
Accident, meurtre ou vengeance ?
Une toile d’araignée va se tisser peu à peu et d’une simple énigme va surgir une équation…aux multiples inconnues.
Le trublion du polar hexagonal revient avec ce deuxième roman pour encore une fois nous agiter les neurones, nous perdre dans une intrigue aux multiples pistes. Deux cent trente-quatre pages de vérités et contre-vérité (de par le fait) dans les bureaux de la police à travers deux interrogatoires, deux versions des faits.
N’espérez même pas trouver la solution, seul l’auteur la connaît et il ne vous la délivrera qu’en toute fin du récit, et là vous restez assis, comme saisi, scotché, parce que c’est brillantissime, ingénieux, démoniaque…
La plume de Xavier Massé s’est affermie, l’auteur/écrivain a saisi sa place, il ne se contente pas de raconter une histoire, il l’écrit sans jamais perdre de vue l’aspect jubilatoire qu’il doit éprouver à nous malmener (pour notre plus grand plaisir).
Ce roman va à cent à l’heure, le temps est compté. On sait qu’il y aura une butée, alors… Craquer, pas craquer, renoncer, s’entêter ?
Un dernier mot : JOUISSIF
Ludovic Francioli
Voir la chronique du premier roman de l’auteur.
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