transfertsJe m’appelle Mika Petrovka, j’ai 16 ans et aujourd’hui je n’arrive pas à comprendre ce que je ressens. 

Je me suis réveillé avec cette étrange sensation d’avoir commis le plus horrible des crimes. J’ai ouvert les yeux en ayant peine à déglutir, une douleur indescriptible dans le crâne, avec en prime ce goût de cuivre salé dans ma bouche et cette impression que mes mains étaient encore recouvertes d’une matière chaude et visqueuse, luisante et grasse, une matière aussi noire que du sang épais.

Alors au choix ce nouvel opus de Fabio M. Mitchelli est soit une bombe, soit un joyau ou peut être encore les deux.

Ce court ouvrage (29 pages) vous explose à la figure, vous réjouit et vous file une sacré trouille quant à nos lendemains à tous.

On connait le talent de l’auteur pour décrire un monde apocalyptique, la guerre urbaine qui ensanglante les rues de nos villes. Avec « Le Chaos », l’auteur nous plongeait dans une conspiration sanglante de dangereux prophètes dans le but de s’approprier le monde.

Avec « Transferts », il n’est plus question de conspiration (encore que…) ni de prophètes, mais d’adolescents en état d’addiction et de fureur meurtrière, chacun ayant son propre rôle à jouer dans cette descente aux enfers, et chacun se confondant au final en une horde sauvage.

Sincèrement j’ai adoré, ça va à la vitesse d’une balle sortant du canon fumant d’un 357 magnum, mais attention c’est vous qui êtes visés.

Dans quelle réalité vivons-nous vraiment ? Sommes-nous les acteurs de nos vies ou n’en sommes-nous que les marionnettes ? Et dans ce cas qui tire les fils de nos destinées ?

Retrouvez les chroniques de Fabio M. MITCHELLI :

La compassion du Diable
Dolly’s Bible (avec Stéphane MARCHAND)
Le cercle du chaos
La verticale du mal
A la verticale des Enfers
La verticale du fou

Et son interview pour l’émission Cross the line !